Consultation à seul tarif : combien coûte indéniablement la voyance discount ?
J’ai également cherché à réaliser qui étaient ces femmes et ces jeunes femmes qui s'informent en discount. Contrairement aux idées reçues, touristes n’est pas simplement inexpert ou précarisée. Lors de mes correspondances avec de nombreuses internautes, j’ai croisé des expériences variés : une mère célibataire de 40 ans, un retraité seul, une étudiante anxieuse à l’approche de ses examens. Tous ont en commun une xénophilie : celle d’un plaisir immédiat, d’un tranquilité empressé. Et tous m’ont confié la même étape : ils n’auraient pas franchi le cap avec des consultations à 80 euros. Le discount agit ici de façon identique à un déclencheur, une passerelle pour avoir un sphère qui semblait jusqu’alors inaccessible. Mais ce modèle n’est pas sans réponse. Certains internautes deviennent dépendants, accumulant les voyances courts dans une forme d’addiction à faible prix. Le essai n’est pas le coût, mais l’absence de barrières. Pire encore : dans cette jungle tarifaire, il devient pas facile de prédilectionner un voyant honnête d’un répondeur correctement scripté. La lisière entre critique, des éléments de compréhension et manipulation est mince, et assez fréquemment franchie sans même qu’on s’en rende compte. Les plateformes, elles, n’ont aucune sorte de amour à modérer l’engrenage.
Il contient quelque chose de s'agitant dans l’économie de la voyance discount. il n'est pas uniquement le tarif – si bas qu’il en est suspect – ni le côté impersonnel des grands sites. C’est ce que cela révèle de tous nos fragilités communautaire. Lorsque j’ai entamé cette chasse, je pensais rouer un voyance olivier marché secondaire, marginal, adapté à six ou sept crédules. J’ai divulgué une tout autre évidence : celle d’une société admirablement huilée, avec des moyens traite classiques, des stratégies d’engagement client correctement rodées, et une clientèle fidèle. Oui, fidèle. Car la voyance discount ne se contente pas de une consultation ponctuelle : elle installe une rite. J’ai analysé une centaine de commentaires utilisateurs sur multiples usines audiotel. Un mot revient souvent : “rassuré”. Pour deux ou trois centimes la seconde, des milliers de personnes veulent une affirmation, une naissance, une main tendue. Il ne s’agit pas d’avoir sujet, mais de se contenir recommandé. Et ce glissement, presque indisctinct, est important. On ne consulte plus pour nous guider l’avenir, mais pour supporter le employé. La voyance devient dans ces conditions un modèle d’auto-médication psychique, en libre-service. L’un des volets les plus préoccupants que j’ai étudié s'adresse la défense des consommateurs. Car si les grosses enteprises se parent de mentions autorisées, de CGU et de codes de morale, vivement filet assument leur vedette d’encadrement. La DGCCRF elle-même met en maintienne : il est interdit de pratiquer des espérances ou d’inciter à la dépendance. Or, dans les faits, les voyances sont faits pour rester. J’ai enregistré une multitude de consultations anonymes. Dans chacune, on me suggère de “rappeler la semaine prochaine”, ou de “ne pas interrompre aussitôt, car un énoncé se précise”. C’est fin, jamais agressif, mais à chaque fois orienté vers la reconduction. J’ai de plus noté que quelques cabinets faisaient appel à des procédés de fabrication psycholinguistiques proches du merchandising persuasif : vocabulaires bon, allusions de source émotionnelle, mystères d’attente. Le tout intégré dans une déduction d'achat correctement conviction. La extrémité avec l’abus de faiblesse est parfois ténue. Et dans les cas extrêmes, ce sont des personnes fragilisées – endeuillées, isolées, noires – qui se retrouvent piégées dans une spirale de consultations à répétition. Le problème, cela vient l’absence de soutenu. Dans une consultation “classique”, on peut utiliser souvent une les liens suivie, un début. Ici, rien. Juste un numéro à travailler et un écho inconnue.